Bienvenue sur le blog du Shakko, groupement de joueurs au sein de l'association Rennaissance & Culture
(Sainte Geneviève des Bois dans l'Essonne). Le club, avec 35 ans d'existence , joue "HISTORIQUE" (du Moyen-âge à nos jours) et "FANTASTIQUE" ( Warhammer 40000, Warhammer Battle , Seigneur des anneaux ...) tous les samedis après-midi
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31 oct. 2005

La côte 112, début juillet 1944 en Normandie - Episode 2

Après avoir repoussé plus que sèchement une attaque de chars et d'infanterie S.S., les écossais de la 15ème division, toujours appuyés par des chars "CHURCHILL" espèrent "transformer" leur avantage en poussant sur le village de Villers le Castel.
D'après les reconnaissances aériennes, l'ennemi se concentre plus au sud et on peut s'attendre à une éventuelle arrivée de chars "PANTHER", mais à proximité de Villers tout à l'air abandonné.
L'occasion serait bonne d'emporter le village sans coup férir et s'assurer ainsi une bonne position pour recevoir l'inévitable contre-attaque adverse, tout en s'étant rapproché de Caen...

Après les pertes et l'échec de la dernière partie, n'ayant plus qu'un mince cordon de troupes pour faire face à la prévisible contre-attaque des écossais, les quelques unités allemandes de la Heer encore en ligne comptaient surtout sur l'artillerie et en particulier les "NEBELWERFER"pour bloquer les britanniques devant le petit bourg de Villers Le Castel, le temps pour leurs réserves blindées, en particulier des chars "PANTHER", d'arriver sur la table de jeu.
Si les écossais furent éffectivement arrêtés un moment par les sévères tirs d'interdiction de la Werfer Brigade 8, les automoteurs "WESPE" du S.S. Artillerie Régiment 9 furent rapidement rendus aveugles par la destruction des postes avancés de leurs observateurs de tir (D.L.O.), permettant à l'attaque de la 15ème division de se développer sur sa droite, soutenue par des chars "CHURCHILL".
Ces derniers, malgré leur ordre dispersé, et quelques pertes du fait des tirs antichars, ont joué à plein leur rôle de soutien et de couverture, et furent efficaces pour la prise de Villers.
Les soldats britanniques ont fait preuve de mordant (moral),et se sont montrés fins tacticiens.
L'aviation n'est pas intervenue directement sur la table de jeu, mais a détruit la batterie de NEBELWERFER au moment ou cette dernière, hors table, évacuait ses positions.
Surgissant comme un luxe, un deuxième (trop beau!) groupe de "TYPHOON" est apparu mais n'a pas eu à intervenir.
Le village a été investi avant que les renforts allemands n'arrivent sur la table de jeu.
Le maréchal Montgomery doit être content, la côte 112 n'est plus très loin...

17 oct. 2005

Lodge pole river, octobre 1868.

L'affaire était inespérée.
Les scouts du capitaine Brecker suivant depuis plusieurs jours des traces de chevaux non ferrés, découvrirent un campement cheyenne de plusieurs dizaines de tepees.
Les guerriers visibles étant rares, l'attaque fut immédiate.
Les 4 sections du 2ème de cavalerie se lancèrent à la charge, avant d'être ralenties par la rivière et le sacrifice de quelques guerriers.
Autant de précieux instants gagnés par les sqwaws, les vieillards et les enfants pour rassembler leurs biens se première necessité et leurs chevaux avant de s'enfuir dans les collines boisées.
La poignée de braves laissés à la garde du camp opposèrent alors une farouche résistance aux cavaliers bleus, les forçant à disperser leurs efforts dans plusieurs directions, permettant ainsi au gros de la tribu de s'échapper.
Alertés par le fracas des combats, un groupe de guerriers de retour de la chasse et un autre venu d'un campement voisin à la rescousse menacèrent un moment de prendre à revers la cavalerie.
Les indiens, menant leurs attaques un peu précipitamment et n'ayant que peu de réussite aux tirs, se heurtèrent aux cavaliers fédéraux combattant à pied, utilisant les protections du terrain ou l'abri de leurs chevaux couchés.
Toutes les attaques furent repoussées.
3 soldats furent tués ou bléssés contre plus de 15 guerriers mis hors de combat.
Le campement cheyenne fut détruit, les tepees et réserves de nourriture brulés, mais le gros de la tribu parvint à s'enfuir avec la rapidité habituelle des indiens nomades des plaines.
Ceci étant, les chances d'échapper à la captivité sans abri, sans vivres et avec la plupart des guerriers morts ou blessés, est mince à l'entrée de l'hiver.

2 oct. 2005

Montmirail, campagne de France 1814.

Contre les nuées de la coalition, il y a le génie de l'empereur et le courage de ses soldats, en particulier de la Garde Impériale.
D'après le bulletin de l'armée édité après la bataille de Montmirail, qui sera le contexte de notre partie, "les Grenadiers et les Chasseurs, à pied comme à cheval, les Dragons et les Lanciers ont accompli des prouesses au delà des possibilités humaines".
Après cette introduction, les joueurs qui prendront le camp français auront la pression car en plus la partie va être budgetisée.
Il n'y aura pas que la Garde...

Le déploiement fut, dès le départ, sans faille de part et d’autre.
Les Prussiens, avec deux bataillons en ligne pour un en deuxième échelon et la cavalerie aux ailes, avaient de quoi tenir leurs positions en profondeur.
Les Français, en infériorité numérique, avaient choisi la tactique du front refusé, en l’occurence le droit, au bénéfice d’une masse centrale couverte par une cavalerie redoutable.
La gauche, quant à elle, était laissée aux soins de la Garde à pied.
Cette dernière, avec son allant légendaire, s’ébranla au son des tambours et des fifres, dans un ordre impeccable, qui ne fut nullement troublé par le contact brusque et soudain d’une brigade de cavalerie lourde ennemie, également en mouvement.
Baionnettes croisées, une ou deux salves lâchées ensuite à courte portée, et déjà l’affaire était entendue.
Cuirassiers et dragons ennemis furent rejetés vers leur bord de table, d’où ils ne jouèrent plus qu’un rôle de harcèlement jusqu’à la fin de la partie.
Voulant profiter de la supériorité de leur cavalerie, les Français lâchèrent alors les Lanciers rouges et les Chasseurs à cheval de la Garde contre le centre prussien.
Sans le soutien de leur infanterie régulière, statique durant toute la partie, faiblement appuyés par une artillerie débordée par la multiplicité des cibles et chargeant contre une ligne adverse en alerte, leur attaque fut un échec*.

Malgré la destruction d’un bataillon prussien imprudemment avancé à portée de charge, Chasseurs et Lanciers refluèrent en laissant le centre ennemi intact.
A gauche, la Garde à pied, balayant tout sur son passage comme à son habitude, s’avança jusqu’aux premières bâtisses du village rural de Chaumont.
Toutefois, le manque de succès du centre français et la présence des restes de la cavalerie lourde adverse l’incita à la prudence, permettant tant bien que mal aux prussiens de reconstituer leur aile droite.
Le prestigieux régiment des Grenadiers à cheval avait quant à lui la lourde tâche, toujours sans soutien, de couvrir la droite française.

Ses charges furieuses, aussi bien contre des masses de Landwehr que des nuées de cavalerie légère, furent cependant insuffisantes pour inquiéter l’armée prussienne, dont le centre se mit en mouvement après les insuccès de la cavalerie légère de la Garde.
L’avance inexorable des prussiens leur a donné un avantage certain sur les valeureuses, mais décidément bien maigres dernières unités de l’Empereur.

* « Sire, nous courons un grand risque que d’envoyer la cavalerie contre de l’infanterie non désunie… » Le général Kellerman au maréchal Ney à la bataille de Waterloo.