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15 juil. 2007

Wildcat mountain, 21 octobre 1861.

Les hommes du général Zollicoffer (confédéré) occupaient Cumberland Gap et ses alentour pour contrer l'activité des troupes de l'union dans la région. Le général de brigade G. H. Thomas (fédéré) envoya des troupes sous le commandement du colonel T. T. Garrard, afin de sécuriser un gué sur la Rockcastle River. Il établi donc son camp à Wildcat Mountain. Le colonel informa Thomas qu'il ne pourra pas tenir la position, s'il ne recevait pas de renforts car il était à 1 contre 7. Thomas lui envoya donc la brigade Shoepf qui lui monta les effectifs à 7000 hommes.

Les troupes de l’union avaient donc pris soin de préparer leur position en vue de l’assaut des sudistes. Ils avaient construit une petite et une grande tranchée renforcées de gabions.
La première occupé par le 14th Ohio et la seconde par 1st Kentucky cavalry et le 33rd Indiana.

En arrivant sur le champ de bataille, les généraux confédérés décident d’ignorée les fortifications qui se trouvent à leur droite et de concentré leur attaque sur le centre.
Leur 1ère brigade composé des 15th Mississippi, 11th Tennessee, 17th Tennessee, 20th Tennessee se positionne en formation serré entre les deux tranchées. Dans le but évident d’effectué une percée entre les deux positions.
Tandis que leur 2ème brigade composé des 29th Tennessee, 2nd Tennessee Cavalry (démonté), 3rd Tennessee, 7th Tennessee se positionne légèrement à gauche de la tranchée centrale.

A ce moment, les troupes sudistes étaient trois à quatre fois plus nombreuses.

Mais de cris provenant des rangs de l’union furent perceptible. Les renforts arrivaient par les deux routes convergeant vers leurs positions. Ils étaient composés par Le 7th Kentucky, le Kentucky Home Guard, le 38th Ohio, les 2 régiments d'East Tennessee et la batterie d'artillerie.

Les confédérés devinant les raisons de ces cris de joies firent accélérer le pas pour atteindre les meilleures positions avant l’arrivée des troupes adverses. (1)(3)

Les batteries de Napoléon affectées à la 1ère brigade se mirent en position à droite de la tranchée centrale. Pendant ce temps, le reste de la brigade se mit en ligne, les régiments les uns derrière les autres.

Les régiments de la 2ème brigade passent aussi en ligne pour étirer leur ligne de front et menacer le flanc gauche de la fortification. L’un de ces régiments, resté en colonne de marche, força l’allure pour aller au delà de la ligne de défense.

Alors que les « gris » font mouvement, les bleus eux aussi force l’allure pour éviter la percée au centre et le débordement à la droite de leur petite tranchée. Leur batterie profite d’un petit promontoire derrière leur position centrale pour s’installer. Les napoléons faisant faces aux troupes tentant le débordement et les parrots face à la tentative de percée.

Soudain un bruit ahurissant se fit entendre des rangs des confédérés, il s’agissait de leur batterie qui se mettait en action. (2)
Malgré la pluie de boulet s’abattant sur la tranchée centrale, le régiment tenant cette position subi peu de perte.

La 1ère brigade confédéré ralenti un peu son avance pour aligner deux régiments de front face aux troupes de l’union arrivant sur eux. D’ailleurs le régiment de l’union leur faisant face se mit en position et tira. Mais aucun homme ne tomba. Les officiers nordistes avaient surestimés la portée de leur fusil.


Pendant ce temps-là, la 2ème brigade se mettait en position en vue de l’assaut au centre. Le régiment lancer en débordement dépassa la ligne de défense centrale.

Tandis que l’infanterie fédéré continue ses mouvements pour parés aux menaces. les parrots fédérés se réorientaient pour prendre en cible les lignes sudistes sur leur gauche. Alors que les napoléons unionistes cueillirent littéralement les sudistes tentant le débordement en colonne de marche devant eux.

C’est en voyant les ravages du feu ennemi que l’officier commandant ce régiment sudiste se rendis compte que non seulement, ils étaient trop près des canons de l’union, mais que de plus, les manœuvres adverses aller les prendre à revers. Il décida d’effectuer un repli.
En réaction à ces mouvements menaçant son flanc, le général de la 2ème brigade sudiste envoya le régiment, resté en arrière, couvrir le recul de ces hommes.

Cela fait déjà plus de deux heures que dure l’engagement. La victoire n’avait toujours pas choisi son camp mais on sentait que les prochaines actions aller être décisive et l’aider à faire son choix !

Les généraux l’avaient bien perçu eux aussi.
Puisque du côté sudiste, les deux régiments de tête de la 1ère brigade appuyé par un troisième se lancèrent à l’assaut des troupes de l’union les empêchant de faire leur percée. Et deux régiments de la 2ème brigade eux s’attaquèrent à la tranchée centrale.
Alors que du côté nordiste, les généraux avaient apparemment choisi d’essayer de pousser les troupes confédérés qui se repliaient sur l’extrême droite de la ligne de front unioniste. Pour cela, deux régiments se mirent à charger en direction des troupes de la 2ème brigade sudiste.

Les napoléons confédérés profitent du déplacement des parrots adverses pour arroser les napoléons de l’union qui présente leur flanc. Un tiers de l’artillerie est détruite mais dans le même temps, cette artillerie a le temps de faire feu sur l’un des deux régiments qui chargent la redoute.
Ce régiment subi peu de perte. mais se sentant menacer il s’arrêta net dans son élan et parti en débandade loin des feux adverses.

Les deux régiments nordistes, qui chargent à droite de la petite tranchée, se laissent emporter par l’euphorie et se désorganisent avant l’impact. L’unité sudiste, qui est venue en protection du repli, tire sur le régiment le plus proche. Une bonne partie des hommes tombent. Mais cela ne brisent pas l’élan nordiste. Les deux régiments arrivent au contact.
Le régiment sudiste qui se repliait se fait facilement repousser. Tandis que l’autre tient et repousse les deux régiments nordistes l’un après l’autre. L’avantage de la hauteur et le fait d’avoir gardé sa cohésion lui ont été profitable.

Au centre, il ne restait qu’un seul régiment sudiste à charger. Le tir défensif de l’union fit des ravages. Si bien qu’entre les pertes subites et les fortifications, celui-ci fut repoussé.

Pendant ce temps, la tentative de percée entre les deux tranchées se poursuivait. Les régiments sudistes partis à l’assaut reçoivent le tir défensif de l’union sans bronchés et continuent leur course.

Le régiment fédéré ne résiste pas à l’impact à l’assaut combiné des trois régiments sudistes et déroute.
Dans cette course, pour s’éloigner de l’ennemi, il traverse un régiment ami mais celui-ci garde malgré tout sa cohésion (3).
Les deux régiments sudistes poursuivent sur leurs lancés et contactent deux autres régiments de l’union qui étaient en cours de changement de formation juste derrière. Ceux-ci réussirent à faire front avant l’impact (3 et 4). Un des deux régiments sudistes fut repousser mais l’autre réussi à faire se replier le deuxième régiment unioniste.

C’est ce moment que choisi l’un des régiments de la grande tranchée pour faire mouvement faire vers le centre.
La situation devenait compliquer pour le nord. L’assaut de leur flanc avaient été totalement repoussé. Au centre l’unité tenant la petite tranchée accumulé les pertes dû au tir d’artillerie. Et entre les deux tranchées, il ne restait plus qu’une seule unité pour empêcher la percée des sudistes. Le mouvement des unités de la grande tranchée intervenait trop tard pour faire basculer la situation.
L’ordre de repli fut donné.

Les sudistes pouvaient se réjouirent, la contre-attaque avait réussi.