Bienvenue sur le blog du Shakko, groupement de joueurs au sein de l'association Rennaissance & Culture
(Sainte Geneviève des Bois dans l'Essonne). Le club, avec 35 ans d'existence , joue "HISTORIQUE" (du Moyen-âge à nos jours) et "FANTASTIQUE" ( Warhammer 40000, Warhammer Battle , Seigneur des anneaux ...) tous les samedis après-midi
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23 déc. 2010

Henry Hill, Manassas. 21 Juillet 1861.

Préambule : Durant la matinée, à l'Est de la colline nommé "Henry House Hill", les brigades sudistes de Bee et Evans se sont opposées au contournement des lignes Sudiste par les brigades de Burnside et Porter.
Mais débordés par la supériorité numérique des Nordistes, elles se sont repliées derrière "Henry House Hill".

Jackson qui avait vu les troupes Nordistes arrivées s'était positionné derrière la ligne de crête. Ce qui permis aux Sudistes de reprendre en main leurs unités.

14h00 :
Beauregard (Gio) voyant que Bee (Christophe) et Evans (JA) avaient récupérés leurs hommes, ordonna à Jackson (Gio) de se mettre en position au sommet de "Henry House Hill" en prenant appui sur la maison de Miss Judith Henry. Les brigades Bee et Evans protégerais son flanc droit.


De son côté, le général nordiste MacDowell (pierrot) après avoir constaté que les tirs de son artillerie n'avait pas d'effet sur les troupes sudistes qui restaient derrière la ligne de crête, donna l'ordre à ces troupes d'avancer.



La ligne nordiste était composée de la brigade Shermann (JF) au centre, Burnside (JC) à gauche et enfin Porter (Nico) à droite.
Hormis Burnside qui pris le pas de mettre ces troupes en ligne avant d'avancer. Les nordistes, tout dans l'euphorie d'avoir bousculé les sudistes le matin même, avancérent à vive allure.





du côté sudiste, Stuart (Adrien) qui était en réserve, amena au plus vite ces troupes pour couvrir le flanc gauche de la ligne.



14h30 :
Alors que les sudistes prenaient place sur la colline. Les nordistes arrivaient tambours battant pour les déloger de cette position.


La réserve fédérée fut donné par la mise en marche des brigades Franklin (Pierrot) et Wilcox (Clément).


L'artillerie sudiste qui avait terminée de se mettre en place, fit feu et faucha une partie d'un régiment de la brigade de Sherman.


15h00 :
Evans qui tenait le flanc droit sudiste voyant que les nordistes étaient en position pour charger un de ces régiments isolés préféra anticiper et le faire replier.

Au centre, les deux lignes ouvraient le feu. Les nordistes subirent plus de perte que les sudistes. Ces derniers profitaient de l'avantage que leur fournissaient les barrières de la propriété de Miss Henry mais aussi de l'appui d'artillerie qui entama sérieusement le régiment lui faisant face.





15h30 :
A gauche de la ligne sudiste, la brigade de Smith (adrien) qui venait juste de débarquait du train non loin de là, arriva à vive allure. Juste au bon moment, pour contrer le mouvement de contournement qu'avait entamé la brigade nordiste de Wilcox.

Sur le flanc droit sudiste, les unités de zouaves des deux camps se retrouvèrent face à face.





Au centre, la brigade de Sherman commençait à reculer lentement.

16h00 :
Après deux heures de combat, le temps de la décision était venu.

A la droite de la ligne nordiste, le 1st VA Cavalry se lança à l'assaut des troupes de Wilcox.
Mais les troupes nordistes ne l'entendaientt pas ainsi et les reçurent à grands coups de mousquet. Le régiment de cavalerie subit suffisament de perte pour l'inciter à arrêter son mouvement de charge et à aller se mettre à l'abri dans les bois non loin.





Au centre, la brigade franklin se portait en soutien de celle de Sherman. Dans le but de soulager les unités de Sherman, un régiment, appuyer par deux autres, chargea. Mais vouloir charger une unitée non entamée et soutenue n'était pas une bonne idée. La charge ne donna pas l'effet escompté.


A force d'encaisser des pertes, un régiment de Sherman fini par lâcher et s'enfuit à grande vitesse. Le reste de la brigade s'effritait de plus en plus.

16h30 :
Voyant le centre en train de subir de lourdes pertes, Porter lança ces zouaves à l'assaut dans l'espoir d'obliger les troupes adverses à détourner leur attention. Mais encore une fois, la charge ne porta pas ces fruits. Et l'unité de zouaves revins à sa position de départ.





De l'autre côté de la bataille, la brigade de Burnside qui était face aux régiments commandés par Stuart. Deux des régiments de Burnside subirent de très lourdes pertes en un temps de très court. Près de 280 hommes touchés en l'espace de quinze - vingt minutes pour l'un ! Et plus de 200 pour l'autre ! Pour des unités qui avaient déjà subit des pertes auparavant, ce fût trop, elles craquèrent et s'éloignèrent au plus vite des sudistes.
Dans leurs déroutes, elles entraînèrent un troisième régiment.


17h00 :
Le centre du dispositif nordistes était en train de craquer .

Pour pousser leur avantage, les sudistes firent avancer leur centre en profitant de la place libérer par les unités nordistes en fuites.

Sur le flanc droit sudiste, l'unité des zouaves de la brigade d'Evans se lança à la charge. Mais ce n'était pas le jour des charges, celle-ci aussi n'aboutit pas.

Un vent de panique atteignit les rangs nordistes, les restes des brigades de Sherman et Burnside, se sentant menacés, partirent en déroute.

Avec un centre qui n'existait plus et des éléments sudistes à peine entamés, l'affaire était entendu.


L'ordre de repli fût donné par Mc Dowell

Cette première bataille de la longue guerre à venir se conclu donc par une très large victoire sudiste.

1 déc. 2010

Falloujah - Episode 4

La population de Falloujah comme la plupart des Irakiens, n'accepte pas la présence américaine. La ville se situe dans le "triangle Sunnite", qui se définit au nord par Tikrit, à l'ouest par Ramadi et à l'est par Bagdad. Cette zone comprend de nombreux membres du parti Ba'as et des agents des anciens services de renseignements qui s'y sont réfugiés après la chute du régime de Sadam Hussein pour y organiser des réseaux de résistance anti-américaine.

A peine la campagne militaire terminée, les tensions naissent entre les habitants et les soldats. On accuse entre autre les américains d'observer les femmes la nuit avec leur instrument de vision nocturne, ou encore de donner des bonbons aux enfants dont l'emballage représente des images pornographiques ... Les américains sous-estiment ses rumeurs hostiles, d'autant plus qu'ils pensent être appréciés par la population pour avoir amener la démocratie et la liberté au pays.

Les fouilles, surtout celles concernant les femmes, aggravent encore la situation. Les américains manquent d'interprètes pour essayer de faire passer leur message et les médiations des notables de la ville n'y changent rien. Les patrouilles américaines sont de plus en plus souvent attaquées, malgré les appels au calme des Imams et du Maire.

Le 28 avril 2003, la situation s'enflamme brutalement. La "Charlie company" partit en patrouille, se réfugie dans l'école Al-Qaid après avoir subi l'attaque d'insurgés. Les hommes, tendus, attendent l'arrivée des renforts...

 Le Lieutenant Kowalsky sait que plusieurs de ses hommes sont en danger, très vite il donne ses ordres.

Le Fireteam à sa gauche traverse avec précaution la rue, mais arrivé au milieu de la route, l'enfer se déchaine. Les Boys sont pris à partie par un groupe d'insurgés équipés d' AK47 auquel viennent s'ajouter des tirs de RPG. Ils réussissent à s'abriter derrière une épave de voiture mais un de leur camarade est touché. Impossible de le laisser là, il faut l'évacuer très vite.

Au centre, comme à droite, les hommes échaudés par ce qui vient de se passer, hésitent à traverser la rue et décident finalement de ne pas bouger de suite.

Le groupe bloqué derrière l'épave est dégagé par le reste de son Squad qui, après des échanges de tirs nourris, éliminent le groupe de Jihadistes qui tenaient le bâtiment. Enfin, le blessé est évacué.

Le Squad au centre décide de passer à l'action mais est stoppé à son tour au milieu de la rue par un deuxième groupe qui s'était dissimulé dans le bâtiment. A droite, le groupe US traverse lui aussi la route mais perd un homme, au moment où il stoppe derrière un abri.

Sur la gauche, le blessé maintenant évacué, le Fireteam passe à l'attaque avec l'aide d'un Stryker venu en renfort et avance vers le pont de l'autoroute. Le groupe central élimine le deuxième groupe d'insurgés qui tenaient le bâtiment et progresse à son tour. Le Fireteam de droite est éliminé au pied d'un mur qu'il s'apprêtait à traverser alors qu'il se repliait pour évacuer son blessé.

Les deux Humvee restés en arrière entrent dans la danse et engagent un groupe avec leur 12.7 mm. Des tirs de RPG tempèrent leur ardeur. A gauche de l'attaque, le Squad continue sa progression abrité derrière le Stryker et soutenu par le Squad central , élimine un groupe retranché au deuxième étage d'un bâtiment. Voyant leurs camarades se rapprochés, les GI's réfugiés dans l'école avancent prudemment vers leurs sauveurs, alors que des ennemis sont repérés sur leur gauche.

La partie s'achève faute de temps et de repas familial.

21 nov. 2010

Opération "Irving", assaut héliporté : 2 octobre 1966

L'introduction du scénario est tiré de l'article "L'attaque de Hoa Hoï" par P. Richardot, paru dans le VV N°10. 1996.

Province côtière de Bình Định, République du Sud-Viêt Nam.
Vers 7H30, à l'aube du 2 octobre 1966, les hélicoptères de reconnaissance OH-13 et les Huey gunships (hélicoptères armés de roquettes) du 1/9 (1er bataillon, 9e régiment de cavalerie) repèrent et engagent des groupes de combattants Viêt-Cong à proximité du village côtier de Vĩnh Dhành. L’unité VC est identifiée comme appartenant au 320e régiment de la division Sao Vang (Étoile rouge), récemment localisée dans le secteur des montagnes Mieu.



La force ennemie est alors estimée à la taille d'une section (40 à 60 hommes). Un simple Platoon d'infanterie US, Blue Team, est alors engagé pour finir le travail.

Sous les ordres du lieutenant Lewis, Blue Team atterrit vers 8H30 sur la plage qui borde le village.
Les GI’s se heurtent aussitôt à une ligne de tranchées et de bunkers solidement défendus : les Américains perdent deux hélicoptères, trois morts et huit blessés. Lewis et ses hommes sont accrochés pendant une heure. Il devient clair que l'infiltration ennemie est bien plus importante que prévue et que des renforts sont nécessaires.


Le lieutenant-colonel James T. Root, commandant le 1er bataillon du 12th Regiment (Brigade All the Way, First Cav Division), est alors chargé d'intervenir.

Root, engagé dans l'armée en 1941, n'est pas un amateur. Il est alors au Viêtnam depuis un an mais les hommes des quatre compagnies du 1/12 ne sont plus ceux de la victoire de Ia Drang, en 1965. Les appelés et même la plupart des cadres engagés sont en effet remplacés selon le principe d'un tour de service (tour of duty) d'une année. Une précieuse expérience des combats se perd à chaque fois.

En octobre 1966, les hommes du 1/12 n'ont que deux mois d'expérience et août et septembre ont juste donné lieu à quelques engagements mineurs contre un ennemi qui esquive le combat. A Vĩnh Dhành, Root voit enfin l'engagement majeur qu'il attendait. Face à cette défense vietnamienne inattendue, le combat qui s'engage sera un test d'envergure pour le nouveau concept Sweep & Clear ("balayage/nettoyage" ou plus prosaïquement "recherche et destruction") appliqué par la division aéromobile.


Tour 1



Précédés d’un tir de barrage sur les positions retranchées VC, les premiers hélicos UH-1D déposent la compagnie Alpha sur la plage, près de l’endroit où est accroché Blue Team.



Couverts par les Huey gunships, les hommes d’Alpha se déploient rapidement le long des dunes et commencent leur progression vers les tranchées ennemies.



Les Bộ đội semblent s’être repliés mais peuvent aussi avoir laissé sur place quelques snipers : la prudence est donc de mise.


Au même moment, plus au sud, les Huey transportant les deux premiers platoons de la compagnie Bravo s’apprêtent à atterrir.

Ils peuvent déjà apercevoir la Landing Zone saturée par la préparation d’artillerie. La fumée blanche d’un obus au phosphore indique que la dernière salve vient d’être tirée et que les tubes sont désormais « froids ».


La formation de six appareils se présente en final au dessus des rizières. Comme à l’instruction, les « bleus » des platoons un et deux de Bravo se précipitent à couvert.


Leur jeune capitaine renvoie les Huey ramasser le reste de la compagnie pendant qu’un premier groupe de voltigeurs pousse une reconnaissance vers le village.



Body count : VC=0 perte ; US=0 perte

Tour 2

Au nord-est, la compagnie Alpha avance prudemment sur ce qui reste de la position défensive désertée par l’ennemi. La présence de tranchées reliant entre eux des bunkers soigneusement dissimulés confirme l’ingéniosité du dispositif ennemi. Ce dernier dispose même d’un réseau de téléphone de campagne comme en atteste la découverte de fils déterrés par le pilonnage

Côté VC, le Thiêu Tá (chef de bataillon) demeure circonspect sur la tactique à adopter. Puisque l’américain semble jouer la prudence en débarquant ses troupes à l’est, le long de la plage, il décide de se retirer vers le nord-ouest, à proximité immédiate de sa route de repli vers les montagnes Mieu.
Il lui suffira ensuite de laisser venir les "géants verts" s’offrir en proies faciles au feu de ses embuscades disposées le long de la rivière Lach Moï. Le commandement VC s’emploie donc à faire converger tout ses "leurres" vers le petit pont, à la lisière nord-ouest de Vĩnh Dhành.
Sans le savoir encore, il commet là une grosse erreur.

Pendant ce temps, le lieutenant-colonel Root, à bord de son hélicoptère de commandement, tourne autour du village et analyse les rapports radio. Alpha et Bravo sont en place à l’est, Charlie et Delta sont en route.
Ces deux dernières compagnies seront déposées à l’ouest du village de manière à fermer l’étau : Charlie au sud-ouest, Delta au nord-ouest, plus précisément à proximité du petit pont qui traverse la rivière Lach Moï, à la lisière nord-ouest de Vĩnh Dhành….


La préparation d’artillerie qui s’abat sur LZ Delta tombe pile sur la concentration VC.
Surpris à découvert, les Bộ đội se précipitent à l'abri. A peine le feu de l’artillerie s’est-il tue que les Hog Gunships d’escorte prennent la relève et fondent sur leur proie. En quelques minutes, un groupe de combat VC et une mitrailleuse dshk sont dépouillés par le tir des roquettes et les rafales de miniguns, plus grave encore : deux Trung Ùy (chefs de compagnie) sont éliminés.

Alertés que la LZ est "chaude", les "bleus" de la compagnie Delta se préparent à plonger dans monde merdi...
C’est maintenant à leur tour d’entrer en action. Alors que les M60 de porte arrosent copieusement le périmètre autour de la LZ, les GI’s s’élancent hors des hélicos.

De leur côté, les vietnamiens ne sont pas mieux lotis. Matraqués par la puissance de feu américaine, la moitié de leur effectif déjà révélé aux yeux du camp adverse et cloué au sol, le Thiêu Tá VC décide d’activer l’embuscade prépositionnée le long de la rivière. Sortant de leurs caches, deux sections viets se découvrent et ouvrent le feu sur les hélicoptères qui, à moins de cinquante mètres, tentent de reprendre de l’altitude.
Les unités des deux camps sont si proches les unes des autres que les tirs sont résolus simultanément (règle CWC sur les embuscades).
Un hélico est détruit par une roquette RPG2, mais les trois platoons US sont déjà au sol, désorganisés. Cloués à terre à l’abri des diguettes par les tirs ennemis, les officiers réclament à corps et à cri le soutien de l’aviation.


Pendant ce temps là, au sud-est du village, une deuxième rotation d’hélicos dépose au sol le troisième platoon de la compagnie Bravo. La formation progresse ensuite au grand complet vers la lisière sud du village en direction du second pont qui enjambe la rivière Lach Moï.



Body count : VC=2 groupes perdus ; US=0 perte

Tours 3 et 4

Alertée par le déchainement des combats qui font rage autour de la rivière Lach Moï, la compagnie Alpha décide de forcer l’allure pour venir épauler Delta.


Ce faisant, les "bleus" inexpérimentés ouvrant la marche déclenchent un piège amorcé par les viets avant leur repli.


Incapable de s’arracher des rizières, les hommes de la compagnie Delta ne parviennent pas non plus à surclasser au feu un ennemi qui compte bien profiter du fait qu’il puisse combattre "une main à la ceinture" des GI’s.

Malgré la dangereuse proximité des deux lignes, le capitaine commandant Delta obtient le soutien des Gunships. Par chance, l’appui feu n’occasionne aucun friendly fire.

Malgré sa supériorité numérique et une position tactique favorable, le Trung Ùy VC décide de désengager avant de se retrouver lui-même cloué au sol et pris à revers par la compagnie Alpha.


Sur les six groupes de combat engagés dans l’embuscade, cinq réussissent à décrocher pour disparaître aussi rapidement qu’ils avaient surgi.
A l’ouest de la LZ, les quelques Bộ đội encore dissimulés en lisière de jungle sont quant à eux éliminés ou repoussés.


Ce repli inespéré permet à la compagnie Delta de se réorganiser tout en recevant le renfort d’un groupe de combat supplémentaire. Celui-ci est immédiatement envoyé nettoyer les berges de la rivière et cueillir les derniers VC restés à proximité.

Au sud-est du village, c’est maintenant au tour de Bravo de connaître son baptême du feu. Sur le flanc droit deux squads se retrouvent pris sous les tirs d’une embuscade (trois groupes VC tapis en bordure du village dont l’un à l’abri d’un bunker). Alors que les pertes montent rapidement, les américains réalisent soudain qu’ils sont pris à revers par une section viet non repérée (postée à l’origine dans les dunes au sud de la plage).
Le piège tendu par les Bộ đội ne laisse aucune chance aux GI’s. Les deux squads sont éliminés.


Au sud ouest, la compagnie Charlie atterri à son tour.


Le dispositif US est maintenant complet et en place : Vĩnh Dhành est virtuellement encerclé.



Body count : VC=4 groupes perdus ; US=2 groupes perdus

Tours 5 et 6

Une section VC (se dégageant de la zone des combats autour de la LZ Delta) qui remontait la rivière pour rejoindre le village est facilement repérée par les hommes de la compagnie Charlie.
Une frappe aérienne est demandée (mais sans succès) remplacée par un tir de harcèlement des 105mm.
Pris sous le feu d’artillerie, la section VC se retrouve clouée au sol.


Profitant de cette opportunité, les GI’s se précipitent au contact : un autre groupe d’infanterie VC va au tapis ainsi qu’une seconde mitrailleuse dshk, le reste de la section viet parvient à se replier dans Vĩnh Dhành.


Au même moment, plus à l’est, la compagnie Alpha rentre dans le village sans rencontrer d’opposition. Prudemment cette fois ci, les GI’s progressent de hutte en hutte à l’affût de tout indices suspect pouvant révéler une chausse trappe ou un objet explosif.


Sa LZ maintenant dégagée, la compagnie Delta sécurise les rives de la rivière Lach Moï ainsi que la lisière de jungle qui borde, à l’ouest, la piste menant à Vĩnh Dhành. RAS, tout semble sous contrôle.


Un Platoon de compagnie Charlie fait de même concernant la zone densément boisée qui borde, au nord, le périmètre de sécurité. Alors qu’ils s’approchent de la zone, les GI’s essuient le feu d’éléments VC qui préfèrent décamper aussitôt. Un appui aérien est demandé et obtenu, mais trop près des lignes US occasionnant quelques blessés par friendly fire.


Au sud-est, Bravo s’est redéployée pour riposter aux unités VC embusquées à la lisière du village.
Deux squads US supplémentaires sont éliminés avant que les GI’s obtiennent finalement la supériorité du feu et mettent à leur tour hors de combat deux groupes ennemis.
Sentant la situation tourner, la section VC la plus à l’est décide de décrocher et disparaît vers les dunes. Seuls les Bộ đội à l’abri du bunker continuent encore de tenir leur position.


A l’ouest du village, les unités VC repoussées par la compagnie Charlie se replient vers le dispensaire pour tomber sous le feu de la compagnie Alpha. L’étau s’est maintenant refermé sur Vĩnh Dhành.


A ce stade, les seules troupes VC encore sur la table se retrouvent encerclées dans le village.
Au sud-est, un sniper repéré sur les arrières de la compagnie Bravo est éliminé après une mad minute.
A l’est, un platoon d’Alpha s’occupe de prendre revers les derniers défenseurs du bunker.

Au terme du tour 6, les pertes VC s’élèvent à dix groupes de combat (presque une compagnie soit plus de 50% des effectifs engagés). Parvenu à leur seuil de rupture, les quelques combattants du Viêt-Cong encore bloqués dans le village se rendent.


Body count : VC=10 groupes perdus (rupture) ; US=4 groupes perdus

VICTOIRE US décisive !!!

Charlie don't surf !