Bienvenue sur le blog du Shakko, groupement de joueurs au sein de l'association Rennaissance & Culture
(Sainte Geneviève des Bois dans l'Essonne). Le club, avec 35 ans d'existence , joue "HISTORIQUE" (du Moyen-âge à nos jours) et "FANTASTIQUE" ( Warhammer 40000, Warhammer Battle , Seigneur des anneaux ...) tous les samedis après-midi
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29 août 2010

Saint Côme du Mont, 7 juin 1944.

Normandie, le 7 juin au matin, au nord-ouest de Carentan.
Des paras américains d’une redoutable efficacité.



D’abord peu de pertes au largage de la veille (malgré trois grosses unités dans les zones de marais, un jet pour chaque sous-unité : 1 et 2 sur D6 amenait une perte de socle), et un regroupement rapide autour de l’objectif principal, le bled, de trois compagnies dont celle d’appui.



Une chance aussi que le P.C. de bataillon, n’ait pas eu de pertes dans les marais, et ne se soit pas retrouvé, isolé comme il l’était, sous le feu allemand.
Ensuite, c’est l’allemand qui n’a pas eu de chance.
Censées être en alerte, les unités tenant le village (Wehrmacht, statut régulier) ont dans un premier temps eu du mal à s’organiser (tout à fonctionné sur jet de réaction, traduisant ainsi le fait que le commandement allemand, nageant depuis plusieurs heures sous les infos et ordres contradictoires, n’a pu dans l’immédiat faire face avec tous ses moyens au principal axe d’attaque U.S.).
Après, c’est l’entraînement, l’efficacité au combat du para qui a fait la différence.
Si la compagnie de la 91ème Luftlande division a dans un premier temps bien résisté, étant enfin parvenue à regrouper le gros de ses unités (dommage pour la section d’obusiers) et repoussant les paras ayant pris pied dans une école, les « boys » ont finalement surclassé leurs adversaires.
Peu de teutons ont échappé au massacre.


« Job’s done ! » lâcha un des chefs de compagnie en balançant sa M1 et son casque sur le bureau d’accueil de la mairie, avant de prendre le combiné le reliant au bataillon.

A l’extrémité ouest de la table, face aux redoutables fallschirmjagers du 6ème régiment (statut Elite, qui n’est cependant pas justifié pour toutes les unités de paras présentes en Normandie, ni même S.S., d’après les études récentes de certains d’historiens) ce fut évidemment moins simple.

Une de leurs sections se trouvant être dans l’axe du gros des paras fut logiquement repoussée, mais l’axe de progression des paras U.S. étant le village, se trouvait perpendiculaire aux positions initiales des « Diables verts ».
Pressés d’atteindre leurs objectifs, les paras U.S. ont un peu négligé leurs flancs.
Ce porte-à faux leur a occasionné des pertes, et a même permis à une contre-attaque allemande de se développer, soutenue par des panzers tout juste rentrés sur table selon le système de renforts.
Panzers ?!... Oui, en fait une section de 4 antiques Renault R.35 du PZ Ers.Abt.100.



Le soutien aux paras de leurs mitrailleuses Rebel de 7,5 mm d’origine, leur a couté un engin détruit et un autre immobilisé.
N’empêche, l’attaque réussit, les paras allemands reprenant la plus grosse partie du bois et pouvant gêner l’accès au village par l’ouest.
L’américain en ayant encore sous le pied, de violents combats sont à prévoir dans le bois pour sécuriser le passage des premières unités de la 4ème division d’infanterie U.S.
La grosse majorité de la table reste de toute façon aux mains des paras, avec le village en entier, les carrefours et les ponts les plus importants…

26 août 2010

Ouvrez la route camarade colonel !!! 1984 - fiction

L'été étant propice à la lecture tranquillement installé au soleil, j'ai ressorti mon vieux Tempête rouge de Tom Clancy. Et comme les longues journées d'été sont aussi propices à la peinture, j'ai fini mes GHQ achetées il y a bien longtemps...

Rajoutons quand même que 20 ans après la fin de la guerre froide, les historiens n'ont retrouvé aucun plan ni projet finalisé d'invasion dans les archives soviétiques tendant à corroborer l'hypothèse d'un conflit conventionnel. Ce qui fait froid dans le dos rétrospectivement, c'est que les deux camps misaient chacun sur l'arme atomique..

La règle utilisée est Cold War Commander
Echelle :
1cm = 20 mètres
1 socle = 1 section d'infanterie
1 modèle = 3 tanks / avions

Il s'agit d'un scénario "percée", 5200pts pour l'Otan, 10400 pour le Pacte de Varsovie.

Situation

Août 1984, dans le land de Hesse entre Fulda et Bad Hersfeld


Aux premières lueurs de l’aube, les unités de premier échelon du Pacte de Varsovie ont franchi le rideau de fer et commencé à pousser à l’intérieur du territoire de la RFA sans rencontrer d’opposition.
Si les forces de l’OTAN se sont positionnées face aux principales voies d’accès, elles n’ont en revanche pas cherché à initier de contact, attendant d’avoir une vision plus clair du déploiement soviétique.

Dans le ciel centre-européen cependant, la bataille aérienne fait déjà rage et a tourné largement en faveur du camp occidental qui bénéficiera pour la partie d’une suprématie aérienne totale (jet de dé en début de partie).
Côté américain, cet avantage est crucial pour deux raisons : d’une part leur budget ne compte pas d’unités AA et ils devront uniquement compter sur leurs chasseurs pour intercepter les Sukhoï et Hind soviétiques, à l’inverse il leur faut pouvoir bénéficier du soutien sans condition de leurs A10 et Apaches pour avoir une chance de contenir le surnombre des unités blindées soviétiques.

Dans le secteur qui nous intéresse, c'est-à-dire à proximité du bourg de Melsungen et de la rivière Fulda, deux squadrons du 11th Armored Cavalry Regiment (Blackhorse Regiment) ont reçu l’ordre de se déployer en avant-garde sur les flancs du Sommerberg afin de surveiller à l’est les débouchés du massif forestier de la Thüringer Wald


Leur mission est d’engager l’ennemi dès qu’il se montrera en profitant du fait que sa progression soit canalisée le long de deux étroites vallées enserrées par de collines boisées, ce qui limite ainsi ses possibilités de déploiement aux abords de la Fulda.

Placement

Les joueurs US disposent leurs deux squadrons (commandés par les capitaines Nichols et Alves – un fils de réfugié cubain anticastriste) pour couvrir un front de près de 4 kilomètres (180 cm).

La position adoptée leur procure trois avantages :

- les hauteurs boisées du Sommerberg offrent une vue dégagée vers l’est (bonus de repérage et de précision pour les frappes aériennes et barrages d’artillerie),


- une ligne de défense solide le long des berges de la Fulda (nombreux couverts : végétation, digues, villages) qui leur permet éventuellement de désengager sans trop de risque.


- le passage de la rivière est commandé par deux ponts à hauteur des villages d’Adelshausen (au nord, desservi par la Bundesstraße 487) et Melsungen (au sud, sur la Landesstraße 3147).


Le déploiement US comprend schématiquement trois lignes de défense alternées :

La première ligne est positionnée sur la rive est de la rivière et se compose des quatre troops (8 unités) d’infanterie mécanisée démontée. Les fantassins se sont retranchés principalement à la lisière orientale des deux villages et le long des digues qui bordent la Fulda. Chaque combat team est équipée de M72 LAW (Light Anti-Tank Weapon ou "Arme anti-char légère").

Plus en arrière, sur la rive ouest, la seconde ligne de défense est constituée des blindés transport de troupes M2 Bradley. Outre leur canon de 25mm à tir rapide, chaque véhicule dispose d’un lance-missile capable d’aligner sa proie à plus de trois kilomètres.


La troisième ligne quant à elle est positionnée à mi-pente sur le versant est du Sommerberg. Largement espacés pour éviter d’offrir de belles concentrations à l’artillerie soviétique, deux douzaines de tanks M1 Abrams assistés de véhicules antichars lance-missiles M901 scrutent attentivement les deux vallées par lesquelles l’ennemi doit déboucher d’une heure à l’autre.


A quelques kilomètres en arrière, le bataillon d’artillerie autotractée du régiment (155mm) est lui aussi mis en alerte.


 Pour finir, un flight de A10 Thunderbolt et deux flights d’hélicoptères d’attaque Cobra patientent en stand-by, prêts à intervenir.

Les trois coups de lever de rideau

La partie débute par trois frappes aériennes soviétiques préprogrammées sur les pentes du Sommerberg. Les appareils sont des Soukhoï Su-25 d’attaque au sol (Nom de code OTAN : Frogfoot).


D’entrée de jeu, la supériorité aérienne de l’OTAN se montre efficace : la première escadrille soviétique est interceptée en chemin et sa mission est avortée, les deux autres formations réussissent partiellement à leurrer la surveillance des AWACS mais arrivent sur zone en formation dispersée et ne font pas grand dégâts.

C’est alors que les choses sérieuses commencent.

Progressant rapidement sur quatre colonnes, le  117e régiment de fusiliers motorisés de la garde fonce sur ses objectifs.


A la tête de son régiment, le colonel Boris Ivanovich Jakinov a reçu la mission d’ouvrir la route à la 39e division (Barvenkovskaya) de la garde à travers le massif boisé de la Thüringer Wald pour ensuite percer les défenses de l’OTAN et s’engouffrer avec toute la 8e Armée de la garde par la fameuse « trouée de Fulda ».


Les Soviétiques savent que le temps leur est compté : seule une percée éclair vers Francfort leur permettra d’atteindre le Rhin avant l’arrivée des renforts américains.


Originaire de la région de Voronej, à la frontière avec l’Ukraine, le camarade colonel Jakinov est un pro qui connait son métier. Jeune cadet formé à l’Académie militaire Frounzé au sortir de la Grande Guerre Patriotique, il a gravi tout les échelons avec patience et volonté. A l’Etat major de la division, où il est respectueusement surnommé « Vania », c’est quelqu’un qu’on écoute, même lorsqu’il lui prend l’envie de contredire l’avis du commissaire politique en lançant sa maxime préférée « camarade, seule l’inaction est coupable ».


L’officier russe sait qu’il ne faut pas trainer en chemin : l’allonge de près de trois kilomètres des Abrams leur permet aisément de pulvériser ses BMP2 en pleine course alors que ses propres T80 doivent attendre d’être à deux kilomètres pour espérer percer le blindage composite des tanks américains.


Il sait néanmoins qu’il peut disposer de l’impressionnante puissance de feu de son artillerie : chaque bataillon d’infanterie motorisée dispose de deux batteries de 122mm en appui directe et le régiment est quant à lui soutenu par trois batteries divisionnaires de 152mm auxquelles s’ajoutent trois batteries supplémentaires de lance roquettes BM21 Katioucha.

Le seul problème est d’en régler rapidement le tir sur un ennemi encore invisible.


Avisé quant à la capacité de ses moyens, il a élaboré son plan d’assaut. A gauche, les 1er et 2e bataillons de fusiliers motorisés des podpolkovniks (lieutenants-colonels) Romanov (d’origine suspecte) et Guegueiev se coordonneront pour s’emparer promptement du village et du pont de Melsungen. Le premier longera la lisière du bois pour aborder l’objectif à couvert, le second s’appuiera sur le village de Malsfeld pour lancer son assaut.


A droite, le 3e bataillon du podpolkovnik Piotr Julianov se chargera du village d’Adelshausen en passant par Kirchhof.


Au centre, "Vania" fera glisser son bataillon de T80 sur les hauteurs de la colline de Stadtwald de façon à pouvoir couvrir et supporter de ses feux concentrés celui de ses subalternes qui parviendra à percer en premier.


Premiers contacts
Chargés de sonder les positions ennemies, les BMR de reconnaissance accélèrent l’allure afin d’établir le contact le plus rapidement possible.


L’ouverture du feu est logiquement américaine : à longue portée, les M901 visent les BMP2 de tête.


Le tir étant trop lointain, les panaches de fumée sont aisément repérés et les cibles ont toute l’opportunité de s’éparpiller rapidement en manœuvrant en zigzag pour esquiver. Les missiles explosent inoffensivement dans les labours.


Lancés en avant-garde, les premiers BMR établissent le contact…


 …et contraignent les américains à dévoiler une partie de leurs défenses.


Les deux tiers des véhicules de reconnaissance sont rapidement pulvérisés, mais ils ont eu le temps de repérer l’infanterie ennemie retranchée dans Melsungen et de transmettre cette info.


Renseigné sur l’objectif, le 2e bataillon atteint Malsfeld où il déploie ses supports : mortiers de 120mm, batteries de missiles sol-air et antichars Spigot. Les BMP2 des trois compagnies de fusiliers motorisés attendent à couvert l’ordre d’effectuer leur bond d’assaut sur Melsungen, situé à moins de 800 mètres.


Sur leur gauche, le 1er bataillon a atteint la lisière occidentale des bois, immédiatement pris pour cible par les missiles des Bradley qui se dévoilent à proximité directe du village. Malgré quelques pertes, le bataillon soviétique parvient à se déployer en formation d’assaut et s’apprête lui aussi à bondir sur l’objectif.


Au centre, le bataillon de T80 a gagné le promontoire ouest de la Stadtwald face au Sommerberg. Surplombant la vallée, la position lui permet de détecter immédiatement les unités ennemies qui se révèleraient.


A deux kilomètres de distance, le combat de char s’engage avec les Abrams.
La concentration des T80 leur permet de tirer par groupe de six à neuf engins sur une seule cible.


A cette distance, les pièces de 125mm soviétiques sont plus puissantes que celles de 105 des chars US. En quelques minutes, les blindés US perdent la supériorité du feu.


Leur blindage composite de 590mm permet d’arrêter une majorité de coups au but, mais les pertes commencent sérieusement à monter.


Matraqués par les T80, les blindés américains les plus exposés commencent à désengager.
Le relais est pris par l’artillerie qui réussit à placer quelques salves et notamment sur le PC blindé du régiment soviétique.


Le relais est ensuite assuré par les A10 et les hélicos d’attaque Cobra. Mais le parapluie AA des soviétiques se montre suffisamment efficace pour gêner l’aviation en phase d’acquisition de cible. Les A10 Thunderbolt saturent de bombes le versant opposé de la Stadtwald vide d’unités russes.


Contrariés par les batteries de missiles SA7 et les miniguns des Shilka, les Cobras n’obtiennent guère mieux.



Chaque appareil est obligé de rester à couvert derrière la cime des arbres, puis monte rapidement à l’altitude choisie, effectue une observation rapide suivie d’une attaque d’une à deux minutes tout en se déplaçant et redescend en autorotation. Une fois à couvert, l’hélicoptère se déplace pour apparaître ailleurs mais sans effet notable.



Sur l’aile gauche soviétique, l’assaut sur Melsungen est enfin déclenché. Après une préparation de mortiers sur le front du village, le podpolkovnik Guegueiev lance la trentaine de BMP2 qui compose son bataillon.
Arrivés à mi-course, le front américain s’illumine des dizaines de lances missiles qui se découvrent et ciblent les assaillants. Lancés à pleine allure, les pilotes russes n’ont pas la possibilité de les voir venir et donc d’esquiver. En quelques instants, une quinzaine de taxi (5 unités) s’embrasent.


Les survivants arrivent néanmoins à gagner les abords du village.


Précédés par les tirs de couverture des véhicules d’assaut, les fusiliers débarquent pour se ruer sur les américains cloués au fond de leurs abris. Deux sections russes sur trois parviennent à prendre pied dans Melsungen. Sur leur flanc gauche, une section de GI’s a décidé de vendre chèrement sa peau.
Sans perdre un instant, l’infanterie se hâte vers le pont avant que les américains ne tentent une contre attaque ou ne la fassent sauter.


De son PC mobile installé à la lisière nord-ouest de Melsungen, le lieutenant-colonel Alves tente de récupérer ses troupes. Avant d’évacuer lui-même la position, il fait intervenir les apaches pour saturer les rues de Melsungen sans autre effet qu’un friendly fire sur les quelques GI’s encore retranchés…


Hooouuurra ! le pont est pris et la percée est effectuée, le podpolkovnik Romanov se hâte d’y engouffrer son bataillon.


Fin de partie

Leur flanc droit tourné et matraqués de front par les T80, les unités du 11th Cav décrochent précipitamment pour rejoindre au nord-ouest un deuxième verrou le long de l'Eder.

Plus à l’est, le 120e régiment de Fusiliers motorisés débouche à son tour sur les talons du 117e, prêt à prendre le relais pour entamer la poursuite en direction d'Edermünde.
L’objectif du régiment est la prise des ponts sur le cours supérieur de l'Eder ainsi que l’autoroute stratégique reliant Kassel à Würstburg.

3 août 2010

Raid sur la frontière, 1868.

Après plusieurs journées de chasse infructueuse dans le désert du Nouveau-Mexique, les Tuniques bleues du 2ème de cavalerie avaient enfin retrouvé, à deux pas du Rio Grande, la trace de la bande d’Apaches rebelles pilleurs de ranchs. La piste était claire, le scout comanche avait donc raison : les apaches, à pied, s’étaient divisés pour tenter leur chance individuellement ou par petits groupes.





Le lieutenant Garfield scinda alors son détachement en fractions de 2 à 5 cavaliers. Oui, diviser son unité était risquée, mais comment faire alors pour ratisser un terrain auquel l’indien est accoutumé depuis son plus jeune âge ?
L’idée était bonne du reste, car au bout du 2ème tour de jeu, trois apaches furent repérés à différents coins de table dont le plus dangereux, le chef Toriano. Rapidement blessé à une jambe, ensuite encerclé, son ultime combat ne fut pas inutile, car en plus d’avoir envoyé ad-patres deux de ses adversaires, Toriano le coriace, a joué un rôle de fixation en bloquant ou attirant à lui pas moins d’une dizaine de « longues lames ». Deux de ses hommes ont ainsi pu poursuivre leur fuite, et rejoindre le fleuve.












Plus en amont, les hommes du 2ème de cavalerie ont également eu fort à faire contre 5 autres guerriers teigneux. Avec un cocktail de ruses et un art consommé de la dissimulation (quelques bons jets de dés sont toujours utiles !), pourtant assez mal armés, les apaches, au prix d’un des leurs, se sont débarrassés de leurs poursuivants directs en leur raflant armes et chevaux.
Les « longues lames » restant ont alors changé de tactique : attendre le « rouge » le long du fleuve et lui en interdire l’accès, plutôt que de le traquer sur son terrain,
L’idée était bonne, mais les apaches maintenant à cheval ont pu se regrouper, attaquer rapidement et percer en un seul point du rideau défensif bleu.
Si plusieurs ont été touchés, les quatre rescapés se sont évanouis dans les eaux du fleuve, les blessés s’accrochant aux chevaux de prise.









Les hasards des rencontres sont parfois cocasses. Recherchés au Mexique, et alors qu’ils s’apprêtaient à marauder de ce côté du Rio Grande, deux "Bandidos" se retrouvèrent bien malgré eux coincés entre deux feux. Peu Enthousiastes à l’idée de se frotter aux uns ou aux autres, ils restèrent une bonne partie du temps, embusqués dans les rochers. Ayant eu l’occasion de régler son compte à un apache isolé, c’était oublier leur piètre performance au fusil. Surpris, l’indien chanceux en profita pour s’élancer au galop le plus loin possible.
Les deux Mexicains s’empressèrent à leur tour de quitter les lieux au plus vite. Ils ne laissèrent ainsi aucune trace au « Panthéon des héros ».



Résultat de l’affaire, le lieutenant Garfield, malgré la perte de 7 soldats sur 22, de 4 chevaux, d’armes et d’équipements, n’a pu empêcher 6 des 8 rebelles de repasser au Mexique.
Sa promotion n’est pas pour tout de suite …