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2 oct. 2005

Montmirail, campagne de France 1814.

Contre les nuées de la coalition, il y a le génie de l'empereur et le courage de ses soldats, en particulier de la Garde Impériale.
D'après le bulletin de l'armée édité après la bataille de Montmirail, qui sera le contexte de notre partie, "les Grenadiers et les Chasseurs, à pied comme à cheval, les Dragons et les Lanciers ont accompli des prouesses au delà des possibilités humaines".
Après cette introduction, les joueurs qui prendront le camp français auront la pression car en plus la partie va être budgetisée.
Il n'y aura pas que la Garde...

Le déploiement fut, dès le départ, sans faille de part et d’autre.
Les Prussiens, avec deux bataillons en ligne pour un en deuxième échelon et la cavalerie aux ailes, avaient de quoi tenir leurs positions en profondeur.
Les Français, en infériorité numérique, avaient choisi la tactique du front refusé, en l’occurence le droit, au bénéfice d’une masse centrale couverte par une cavalerie redoutable.
La gauche, quant à elle, était laissée aux soins de la Garde à pied.
Cette dernière, avec son allant légendaire, s’ébranla au son des tambours et des fifres, dans un ordre impeccable, qui ne fut nullement troublé par le contact brusque et soudain d’une brigade de cavalerie lourde ennemie, également en mouvement.
Baionnettes croisées, une ou deux salves lâchées ensuite à courte portée, et déjà l’affaire était entendue.
Cuirassiers et dragons ennemis furent rejetés vers leur bord de table, d’où ils ne jouèrent plus qu’un rôle de harcèlement jusqu’à la fin de la partie.
Voulant profiter de la supériorité de leur cavalerie, les Français lâchèrent alors les Lanciers rouges et les Chasseurs à cheval de la Garde contre le centre prussien.
Sans le soutien de leur infanterie régulière, statique durant toute la partie, faiblement appuyés par une artillerie débordée par la multiplicité des cibles et chargeant contre une ligne adverse en alerte, leur attaque fut un échec*.

Malgré la destruction d’un bataillon prussien imprudemment avancé à portée de charge, Chasseurs et Lanciers refluèrent en laissant le centre ennemi intact.
A gauche, la Garde à pied, balayant tout sur son passage comme à son habitude, s’avança jusqu’aux premières bâtisses du village rural de Chaumont.
Toutefois, le manque de succès du centre français et la présence des restes de la cavalerie lourde adverse l’incita à la prudence, permettant tant bien que mal aux prussiens de reconstituer leur aile droite.
Le prestigieux régiment des Grenadiers à cheval avait quant à lui la lourde tâche, toujours sans soutien, de couvrir la droite française.

Ses charges furieuses, aussi bien contre des masses de Landwehr que des nuées de cavalerie légère, furent cependant insuffisantes pour inquiéter l’armée prussienne, dont le centre se mit en mouvement après les insuccès de la cavalerie légère de la Garde.
L’avance inexorable des prussiens leur a donné un avantage certain sur les valeureuses, mais décidément bien maigres dernières unités de l’Empereur.

* « Sire, nous courons un grand risque que d’envoyer la cavalerie contre de l’infanterie non désunie… » Le général Kellerman au maréchal Ney à la bataille de Waterloo.

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