Bienvenue sur le blog du Shakko, groupement de joueurs au sein de l'association Rennaissance & Culture
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28 janv. 2013

Volkhov : 12 janvier 1943


« Et quoi de mieux, je vous le demande camarades, qu'une attaque brusquée, de nuit, et par temps froid pour déstabiliser une défense adverse ? »
Malgré le manque connaissance des positions ennemies, du terrain recouvert par un épais manteau neigeux, et les réserves émises par la plupart de ses adjoints, Leflonov entre autre, le major Jessiouk resta sur son idée :
Puisque chaque attaque diurne finit régulièrement en fiasco, à cause d'une mauvaise coordination inter-armes, des transmissions déficientes, et surtout d'une défense allemande intraitable, on attaquera de nuit.
S'il y a peu de chances dans ces conditions d'améliorer les deux premiers points, au moins on peut espérer trouver l'Allemand anesthésié par le froid et l'obscurité.


La concentration des troupes, et surtout des quelques blindés alloués pour l'affaire, s'est faite la veille sous le couvert sonore d'une courte préparation d'artillerie.
L'attaque fut lancée un peu avant l'aube.
Les fantassins suivant les engins au plus près, pour leur indiquer les points d'appui adverses, et bénéficier d'une protection contre les innombrables projectiles qui ne manqueraient pas de leur tomber dessus.






Tout se passa de manière surprenante.
Les chars évitèrent par miracle le piège des balkas recouverts de neige, de la rivière fragilisée par les tirs d'artillerie, des mines, muselèrent les petits PAK de 37 placés trop en avant, et se positionnèrent de manière à repousser l'inévitable contre-attaque allemande.
Un d'entre eux eut quand même un destin particulier.
Le seul à être tombé dans une balka, à s'en sortir pour écraser ensuite un 88 allemand, seule pièce dangereuse pour les KV I, et finir au fond de la rivière dont la glace était fragilisée par la préparation d'artillerie...


Les groupes de combat et mitrailleurs allemands, trop peu nombreux et dispersés sur la ligne de front, furent anéantis les uns après les autres.
Les quelques PZ III dispos ne jouèrent aucun rôle.
Mis en marche trop tard faute d'informations fiables, et avec des problèmes mécaniques dus au froid, leur intervention se heurta aux « lourds » soviétiques en alerte.
Les mortiers et l'infanterie allemande de réserve ? Pris de vitesse: trop peu, trop lents...




La ligne de défense allemande sur la rivière a été rapidement enfoncée, et donc l'attaque soviet un succès.
Le major Jessiouk est-il doté d'une rare intuition, a t-il eu de la chance ? les deux sûrement ...
A la suite de ce 12 janvier 1943, va t-il réitérer ce genre d'opération pour le moins risquée ?