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14 oct. 2013

La côte 112, juillet 1944

La pression britannique est forte au sud-ouest de Caen en ce début juillet 1944.
Des centaines de pièces d'artillerie de tous calibres, et même des pièces navales de 406 pilonnent impitoyablement la région autour de la côte 112.
Le front allemand tient malgré tout, et quelques renforts en infanterie sont enfin parvenus à Rommel, venant principalement de la XVème armée, toujours l'arme au pied dans le Pas de Calais.
L'ancien chef du D.A.K. choisit alors la PZ S.S. Hohenstaufen pour tenter de reconstituer une réserve stratégique.
Elle sera remplacée par la 277ème division d'infanterie, plus à sa place dans un rôle défensif.
En conséquence, les unités de la PZ S.S. actuellement en ligne reçoivent des ordres de repli pour rejoindre des zones de regroupement à l'arrière.
Sauf que la relève d'une unité par une autre n'est pas toujours chose aisée...
La compagnie S.S. tenant le château de Fontaine et ses alentours doit rejoindre sans délais la rame de transport qui lui a été allouée, à 3 kilomètres derrière la ligne de front.
Une compagnie de la Herr doit venir prendre le relais. Normalement.
Sauf que à l'heure dite, un peu avant l'aube, les fantassins de remplacement ne sont toujours pas là.
Que faire ?
Pestant contre ces « incapables de la Wehrmacht », ayant rendu compte au bataillon, le Hauptsturmfuhrer choisit malgré tout d'évacuer ses positions, selon les ordres reçus, et ne doutant pas de croiser au bout de quelques centaines de mètres son remplaçant.
« C'est bien le diable si l'anglais tente quoique ce soit sur ce court laps de temps, de nuit, après ses 2 attaques foireuses de ces 3 derniers jours... ».
Finalement, les heures passent, la matinée est même bien entamée jusqu'à ce que l'anglais, intrigué de ne pas subir les habituels tirs de snipers sur ses corvées, ni les salves de mortier de 9H30 heures sur ses positions avancées, envoie quelques reconnaissances flairer le terrain à hauteur des premiers murs du domaine.
Au même moment, une compagnie de la 277ème infanterie division, ayant enfin trouvé son chemin, cherche à gagner ses emplacements.
Ne trouvant à l'ancien P.C. S.S. que des mégots de cigarettes, son hauptmann envoie également vers le château des groupes de limiers chercher des signes de présence, tant amis qu'ennemis.
Après quelques brefs et violents échanges d'amabilités entre patrouilles, il se trouve que les deux camps se rendent compte que le Château et ses dépendances sont abandonnés.

Les infos remontent rapidement jusqu'au niveau des divisions, et une course démarre alors entre les deux adversaires : l'anglais pour profiter de l'occasion de prendre un château vide de défenseurs, tandis que l'allemand va tenter de récupérer les positions si négligemment abandonnées.







Les renforts (hors table) se mettent en route, mais les unités déjà sur place tentent de prendre l'ascendant avec leurs propres moyens.
A ce jeu, l'allemand marque d'abord des points, une de ses section parvenant à s'introduire dans le château, et à repousser plusieurs attaques anglaises mal coordonnées.







Mais d'autres fantassins du 5ème Dorsetshire et des chars Churchill rentrent sur la table.




Si l'un d'entre eux est détruit par des Stug arrivés in extremis, les autres, dont un « Pêtard» et un « Crocodile » pèsent de tout leur poids contre des allemands privés de soutien.




Les combats deviennent confus et violents, mais le château est finalement repris aux allemands, leur soutien en mortiers et m.m.g. étant arrivé trop tard.








L'anglais y étant en force, avec l'appui de chars mais aussi maintenant de canons de 25 PDR, le repli s'impose aux allemands, couverts par les Stug.
Alors qui est fautif : les S.S. (toujours arrogants et pleins de morgue), d'avoir abandonné trop tôt leurs positions sans attendre la relève, ou bien les « Landers » de la Wehrmacht (la 277ème division d'infanterie est une unité composée à 60% de non-allemands), qui n'ont pas pris au départ le bon itinéraire à cause, peut-être, de faiblesses dans les transmissions ?


1 commentaire:

  1. Belle empoignade et superbes figurines (j'aime beaucoup les stands de mortiers...), joli boulot!

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