Bienvenue sur le blog du Shakko, groupement de joueurs au sein de l'association Rennaissance & Culture
(Sainte Geneviève des Bois dans l'Essonne). Le club, avec 35 ans d'existence , joue "HISTORIQUE" (du Moyen-âge à nos jours) et "FANTASTIQUE" ( Warhammer 40000, Warhammer Battle , Seigneur des anneaux ...) tous les samedis après-midi
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29 mars 2014

Eterville, juillet 1944

Nous sommes le 10 juillet 1944, au sud-ouest de Caen.


Des éléments de la 277ème division d'infanterie allemande ayant eu quelques faiblesses, les perspicaces Britishs de la 43ème Wessex ont trouvé la faille dans une des lignes de défense de la côte 112.



Ils vont tenter de s'emparer d'un village clef, Eterville.




Il faudrait pouvoir monter une attaque avant que les S.S. du 22ème PZ GR Regt, pris à contre-pied, ne s'y retranchent solidement.



Le 4e Dorset bénéficiera pour ce faire du soutien de Churchill, et d'artillerie : 25Pdr., 5,5 et même d'obusiers lourds de 183mm.




Attaque en tenaille, une pince fixant la défense principale, l'autre se rabattant sur le flanc adverse affaibli.
Affaibli, mais pas dégarni.


Quelques restes épars de la 277ème continuant leur boulot, un groupe de chasseurs de chars avec Panzerschreck parvenant même à s'offrir deux Churchill progressant sans infanterie de soutien.





C'était aussi sans compter sur les engins de la Werfer Brigade 8.



Leurs impressionnants et meurtriers tirs d'interdiction contrarièrent sévèrement l'avance en terrain découvert d'une compagnie des Dorset, tandis qu'un kampfgruppe mixte Wehrmacht / S.S. finit par la bloquer définitivement à quelques dizaines de mètres du village.





Face au gros de la défense allemande, une autre compagnie bénéficiait de l'appui de toute l'artillerie.
Mais coordonner les mouvements d'unités en attaque n'est jamais simple, et que là où il aurait fallu aller vite, l'avance a été prudente.

Alors les hommes de la Frunsberg, même pris sous de violents tirs de tous calibres, en ont profité pour faire venir leurs armes lourdes « au pas redoublé », y compris une batterie de FLAK de la Luftwaffe.






Partant ensuite de tous les coins, les feux de M.MG., snipers, mortiers… accueillant les anglais leur ont tôt fait comprendre que la position était verrouillée.




Eterville ne sera pas pris, du moins aujourd'hui ..

5 mars 2014

Tobrouk, novembre 1941

Chars, automoteurs, artillerie, l'équivalent d'un bataillon d'infanterie avec sapeurs, aviation ... les Italiens avaient sorti le grand jeu en cette fin novembre 1941.

L'objectif, percer enfin les défenses de Tobrouk dont le siège s'éternisait, menace sur le flanc gauche de l'Axe et retenant des unités qui auraient été plus utiles ailleurs.












Les chaleurs de l'été étaient loin, mais les conditions de vie des soldats des deux camps n'étaient pour autant pas idéales: poussière, vents de sable, poux, rats, froid glacial la nuit, soif et malnutrition (surtout pour les assiégeants, du fait des problèmes logistiques) …

Préparation d'artillerie, ensuite chars et fantassins, le tout précédé des sapeurs pour minorer les effets des mines et barbelés.


Les tirs d'arrêt de 25 Pdr, de 5,5 et d'infanterie britishs ont certes prélevé leur tribut de pertes aux premières vagues d'assaut, mais les compagnies de Bersagliers de la gauche ont réussi à s'approcher assez près des lignes adverses pour y faire peser le poids du nombre et de leurs M13/40 de soutien.














A droite, l'avance de l'infanterie, plus lente malgré l'appui de Semoventes, a permis aux Anglais de coordonner leurs feux d'interdiction, même si la prévisible sortie d'une section de Mathilda s'est soldée par un échec coûteux, l'Italien l'ayant anticipée avec ses « autocanone » de 90 mm.













Malgré ce revers, les tranchées sont restées aux mains de leurs proprios du début de partie, les modestes unités d'infanterie du Duce n'ayant pas le même élan que leurs voisins Bersagliers, et étant en plus contrariées par l'arrivée dans leur dos d'unités néo-zélandaises avec quelques chars de la 22ème brigade blindée.

En fait, seuls les « casques à plumes » soutenus par l'intervention tardive de quelques Miacchi, gênés par la D.C.A. mais ayant quand même fait leur boulot, ont finalement mordu sur une bonne section de tranchées adverses.









Une course va s'engager alors entre l'Italien et l'arrivée de ses réserves pour l'exploitation, tandis que l'Anglais va devoir se déplacer aux endroits menacés ses unités faisant au départ face à la droite italienne, mais maintenant bloquée ou en repli.






Avantage provisoire donc aux hommes du général Bastico, commandant le 20ème corps mobile italien...